Atteindre le top 10 de Google sans devoir passer ses journées à obtenir d'hypothètiques backlinks, voilà une perspective alléchante. Et réalisable. Voici deux expériences d'implantation de maillage interne ayant permis, à elles seules, d'obtenir un tel résultat.
La première est une expérience indépendante, initialement publiée en anglais, et réalisée en mode slow : le maillage est implanté à la main, l'implantation des liens s'étale sur 6 mois, et le top 10 est atteint en 169 jours.
La deuxième étude concerne une implantation automatisée du maillage interne, réalisée avec InLinks, où le top 10 a été atteint en 1 mois (dans des conditions forcément différentes)
Cette étude de cas a été réalisée et publiée par Glenys Grob sur websitetips4u.com. Vous pouvez retrouver l'intégralité de cette étude (en Anglais) sur son blog.
Partant du principe établi que les liens internes permettent à la fois :
Glenys Grob voulait pouvoir mesurer la capacité du maillage interne à faire ranker une page jusqu'à la positionner dans le top 10 de Google.
Le site sur lequel a été conduit l'étude est un site de type informatif. Le mot-clé est de type "Nom du Produit + Avis" (Review en anglais), et la page cible, celle qui va être destinatrice du maillage, propose une revue sur le produit en question.
Au départ de l'expérimentation, les 10 premiers résultats de Google étaient occupés par 7 sites ayant un Page Rank égal à 7. La difficulté du mot-clé est estimée à 29 sur 100.
Enfin, la page objet de l'étude avait déjà un an d'ancienneté, et occupait la position 39 sur Google
Comme illustré par le graphique ci-dessous (c.f. données brutes disponibles sur le site original), 14 liens ont été implémentés en 127 jours, et la page est passée pour la première fois dans le top 10 au 152e jour, 5 mois après le début de l'expérimentation.
A la fin de son article (cf. commentaires), GLenys note l'augmentation du nb total de mots clés positionnés sur la page cible. L'expérience ne concernait au départ qu'un seul mot clé, mais il apparait que la mise en place du maillage permet à la page cible de se positionner sur de nombreux autres mots-clés, dits de longue traine.
Il est donc plus intéressant de travailler sur le ranking de la page, que sur le mot-clé en lui-même.
En dehors du maillage interne, aucune autre action n'a été mise en oeuvre, excepté l'ajout d'un lien externe au 189e jour, alors que la page cible avait déjà atteint le top 10.
Cette étude de cas a été réalisée sur l'ensemble du site d'un de nos clients. Nous en avons extrait plusieurs exemples illustrant l'impact du maillage interne sur le positionnement des articles.
A contrario du maillage interne manuel, le maillage interne a cette fois été défini et déployé en utilisant InLinks, avec les caractéristiques suivantes :
Le site sur lequel a été conduit l'étude est un site d'actualité couvrant un nouveau secteur d'activité très porteur aux US. Il compte, au moment du test, un total de 4,500 articles (à rapprocher du nombre de liens créés dans les exemples ci-dessous).
Les mots-clés sélectionnés pour chaque page cible (destinatrice des liens) sont des mots-clés de rang 1 (1 à 2 mots). L'ensemble des synonymes pour chaque mot-clé a été générée par InLinks. Aucune intervention manuelle n'a été réalisée, en dehors de l'association mot-clé / page, définie au départ.
Le premier article a bénéficié de 8 liens internes. Ces 8 liens étant chacun des fragments de phrase, chaque ancre de lien comportant en moyenne 8 mots (ce qui est un score plutôt élevé pour InLinks). Le choix des articles sur lesquels implanter les liens s'est fait de façon 100% algorithmique, en fonction du mot-clé et du contexte de chaque article.
L'article cible ne dispose d'aucun backlink pointant vers lui. En revanche, sur les 8 articles à l'origine des liens internes, l'un deux dispose d'un backlink (d'un site de faible autorité).
La difficulté du mot-clé est estimée à 0 par Ahrefs.
Comme illusté par le graphique ci-dessous, le top 10 de Google a été atteint 1,5 mois après déploiement du maillage interne (les positions ont été vérifiées sur la Search Console)
Le deuxième article cible a bénéficié de 48 liens internes. Cet article compte environ 500 mots, il ne dispose d'aucun backlink pointant vers lui.
En revanche, 4 des 48 articles faisant un lien vers cet article cumulent un total de 26 backlinks.
La génération des 48 liens, entièrement automatisée, a été réalisé à partir de 4 synonymes. La longueur moyenne des ancres de texte est de 2,5 mots par lien, allant de 1 (exact match) à 12 mots.
La difficulté du mot-clé est enfin estimée à 25 par Ahrefs, qui estime nécessaire d'obtenir des backlinks de 29 sites différents afin de faire ranker cet article dans le top 10 de Google.
Comme illusté par le graphique ci-dessous, le top 10 de Google a été atteint 2,5 mois après déploiement du maillage interne (les positions ont été vérifiées sur la Search Console)
Le troisième article a bénéficié de 92 liens internes. Cet article compte moins de 400 mots et ne dispose d'aucun backlink pointant vers lui.
En revanche, 15 des 92 articles faisant un lien vers cet article cumulent un total de 46 backlinks.
Les 92 liens ont été générés automatiquement à partir de 4 synonymes. La longueur moyenne des ancres de texte est de 3,7 mots par lien, allant de 1 (exact match) à 15 mots.
Le mot-clé choisi correspond à une thématique centrale du site. Sa difficulté est de 48 selon Ahrefs, qui estime nécessaire d'obtenir des backlinks de 77 sites différents afin de faire ranker cet article dans le top 10 de Google.
Comme illustré par le graphique ci-dessous, le top 10 de Google a été atteint 2,5 mois après déploiement du maillage interne (les positions ont été vérifiées sur la Search Console)
Ces différentes études de cas illustrent bien l'importance du maillage interne pour améliorer le positionnement d'une page, quelle que soit la difficulté du mot-clé choisi. S'en priver revient à se tirer une balle de pied sans même s'en apercevoir, d'autant qu'il s'agit d'un facteur SEO sur lequel vous avez toute latitude d'action.
Les études de cas InLinks doivent évidemment être suivies dans le temps, mais demontrent un ROI particulièrement intéressant, compte tenu de la facilité et de la rapidité d'implémentation du maillage (environ 5 minutes par page), à rapprocher du temps nécessaire pour réaliser un maillage similaire à la main (combien de temps pour choisir et modifier 92 articles ? ...)
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